LOST&FOUND

Le pilote a annoncé qu'on survolait Paris et j'ai pleuré. Un an. Un an à voyager, rencontrer, de nouvelles personnes, parfois si proches en si peu de temps, apprendre à se séparer. Combien de fois j'ai pleuré en quittant un lieu ou une personne rencontrée devenue cher. Loin de tout, seule mais sans réellement jamais l'être. On s'attache. On se détache tout aussi vite. C'est comme ci j'avais laissé un morceau de mon cœur dans chacun des lieux que j'ai aimé, chacune des personnes qui a marqué mon voyage par sa présence, sa compagnie, son amitié, ses rires... Avec le temps je n'ai plus pleuré. J'ai recommencé il y a une semaine quand j'ai quitté Kyoto et mon hôte devenue amie, Megu.  Cette année j'ai réalisé un de mes rêves en voyageant seule pendant un an, libre de toute contrainte sociale, de tout devoir ou travail. En suivant mes envies ou parfois aussi celles des autres devenues miennes, ou plutôt parce que mon envie était "d

Hong Kong   J'imagine comme tout, ça dépend de l'expérience. Alors pour moi, HK en mode j'irai dormir chez vous, c est juste un peu galère. Au départ idyllique, genre complexe en retrait près de la mer. La réalité, le bus! Quand tu connais pas, encore une belle découverte! Évidemment il faut l'appoint pour payer et genre 8.10$. Donc en fait si t'as pas eu la bonne idée d'acheter ta carte octopus à l'aéroport tu te fais arnaquer tout le long ou tu galères pour demander en anglais (plus gestes) du change à des vieux dans le bus qui ne parle que chinois! Heureusement que je suis devenue experte en langue des signes après un an de voyage! Bon, j'arrive à destination et pose les sacs: 20kg derrière, presque 10 devant après une chasse à l'appartement bien caché au milieu d'une zone résidentielle surpeuplée, entre voiture en dépôt, construction et accessoirement déchetterie...  Un peu de mal à identifier l'endroit! Mon hôte me suggère u